POURQUOI BIO-ÉQUITABLE?
Si vous vous posez encore la question voici quelques réponses à ce sujet.
Il y a tant à dire… et à faire!
L’AGRICULTURE LOCALE ET BIOLOGIQUE
L’agriculture locale et biologique est une priorité! C’est un investissement. L’agriculture intensive favorise la monoculture, l’appauvrissement des sols, l’utilisation massive de pesticides et la perte de la biodiversité. Ce qu’on ne paye pas aujourd’hui, on le payera autrement demain, en restaurant notre environnement. (Christine Gingras, agronome)
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Les aliments locaux et la gestion de l’agriculture!
L’achat local permet de:
Réduire la pollution causée par le transport ;
Protéger le tissu économique et social des communautés rurales;
Maintenir les fermes familiales (dans le cas de l’alimentation) ;
Consommer des aliments plus frais, donc, plus sains et moins transformés.
20,00 $ de plus en achats alimentaires locaux par semaine = Possibilité de 100 000 emplois créés au Québec.
LE COMMERCE ÉQUITABLE
Le cacao
Les faibles revenus perçus par les petits producteurs pour leur cacao les empêchent de répondre à leurs besoins essentiels. Cette situation les oblige à réduire leurs coûts de production par l’utlisation d’une force de travail très peu coûteuse. Ils doivent retirer les enfants de l’école afin de les consacrer au travail agricole.
Sans éducation, il est très difficile pour ces enfants d’améliorer leurs conditions de vie. D’un autre côté, lorsqu’il s’agit de plus grandes plantations, les propriétaires peuvent avoir recours au trafic des enfants et faire travailler ces enfants esclaves.
Le cacao équitable est payé à un prix juste et est acheté directement à des coopératives de petits producteurs qui pratiquent une agriculture écologique. Les surplus sont réinvestis dans des projets communautaires liés à la santé, à l’éducation et à l’environnement.
Le café
Les producteurs et les travailleurs de plantations sont coincés dans l’engrenage de la pauvreté. Rarement propriétaires de la terre qu’ils cultivent, ils sont isolés et disposent de peu de ressources. Obligés de limiter leur production aux besoins de l’exportation, et ce, aux dépens de l’agriculture de subsistance, il est très fréquent que leur famille souffre de malnutrition.
Le commerce Équitable soutient le travail de familles productrices de café qui luttent pour l’amélioration de leurs conditions de vie et pour le respect de l’environnement.
Le thé
Sauf en Afrique, ce sont généralement les femmes, de par leur grande dextérité, qui effectuent la cueillette du thé. Les femmes sont généralement moins bien payées.
Au Sri Lanka, selon des estimations non officielles, entre 100 000 et 500 000 enfants sont employés illégalement. Dans les plantations de thé, où les travailleurs vivent dans une grande pauvreté, leurs enfants sont comme des esclaves, ils n’ont pas de droits, ni de liberté. L’éducation est un luxe et le travail est obligatoire. Dans un pays comme le Kenya, jusqu’à 30 % des cueilleurs ont moins de 15 ans et 90 % des travailleuses disent avoir subi ou avoir été témoins d’abus sexuels dans leur milieu de travail.
Sivapackiam, mère de quatre enfants,« Il y a quelques années, nous n’avions pas d’électricité. On a pris les fonds obtenus grâce au commerce équitable. Grâce à l’électricité, mes enfants peuvent étudier le soir.»
Le sucre
Lorsqu’ils arrivent dans la plantation après un long voyage, les employeurs commencent, à coup de longues privations, par «briser» les travailleurs. Même l’eau est rationnée. Poussés à l’extrême, les coupeurs en attente dépensent ce qui leur reste d’argent pour se nourrir. Puis, les poches vides, ils échangent contre de la nourriture ce qui leur reste de biens. À ce stade, ils sont forcés pour survivre, de s’endetter dans le magasin de la plantation, la seule source accessible d’aliments. Ceux qui résistent ou menacent de partir sont battus et emprisonnés. Les travailleurs se retrouvent ainsi dépendants de la plantation et doivent travailler pour assurer leur subsistance.
Le sucre équitable ne se transige pas à la bourse. Il est acheté directement des coopératives de petits producteurs qui en reçoivent un prix de 3 à 4 fois plus élevé que sur le marché conventionnel. Ce prix leur permet d’améliorer leurs conditions de vie et leur autonomie.
Huile d’olive
L’olivier, au cœur de la vie et de la société palestinienne Plus qu’un symbole, l’olivier est la production agricole palestinienne, la plus importante (25% de la valeur de la production agricole) et les oliviers représentent 75% des arbres fruitiers en Cisjordanie. Ils font vivre 700 000 familles, environ le quart des 3,5 millions d’habitants.
Le travail de PARC et de ses 100 partenaires bénéficie directement à plus de 60 000 Palestiniens. En achetant un produit de qualité et de nature équitable, chaque consommateur réalise un acte concret de solidarité.
Le Riz
Aujourd’hui, seule une petite partie de la production totale de riz est négociée sur le marché international, mais une poignée de sociétés transnationales tentent de contrôler ce marché. Leur pouvoir est considérable, car elles opèrent comme fournisseurs d’intrants agricoles. La grande majorité des riziculteurs deviennent ainsi doublement dépendants de ces géants de l’agrobusiness.
Grâce au commerce équitable, les petits producteurs ont un revenu convenable qui leur permet d’investir dans des méthodes de culture biologique. En soutenant les organisations paysannes dans le maintien ou l’introduction de méthodes agricoles écologiques, le commerce équitable apporte aussi, par sa politique de prix et de partenariat à long terme, une aide indispensable aux oubliés de l’industrie agro-chimique.
Les ballons de soccer:
Les enfants de Sialkot n’ont pas beaucoup d’occasions de jouer au ballon car environ 20% de la population urbaine et 30% de la population rurale vivent en dessous du seuil de pauvreté. Au Pakistan, près de 3 millions d’enfants âgés de moins de 14 ans doivent donc travailler parce que leurs parents ne gagnent pas assez. Pour que la situation des enfants s’améliore, il faut que leurs parents, et donc les 40 000 couseurs et couseuses adultes, soient rémunérés correctement pour leur dur labeur.
Avantages du commerce équitable pour les couseurs et les couseuses :
- Meilleure rémunération à la pièce;
- Financement d’un fonds pour microcrédits et appui de mesures sociales (amélioration des soins médicaux);
- Éradication du travail des enfants, mesures en faveur de l’éducation et de la formation des jeunes;
- Création de centres de couture pour femmes (auxquelles les lois de l’islam défendent de travailler ensemble avec les hommes);
Le Coton
La situation des producteurs de coton des pays du Sud est alarmante notamment en raison des prix très bas du coton. Le prix de la fibre de coton suit une tendance constante à la baisse. En raison notamment des énormes subventions reçues par les cotonculteurs américains qui inondent le marché à bas prix. Des subventions jugées illégales par l’Organisation Mondiale du Commerce. La fin de l’accord Multifibres permet aux multinationales de vêtements d’acheter désormais aux mieux-offrants partout dans le monde. Une nouvelle pression sur les prix et les conditions de travail.
Le coton équitable ne prétend pas être, à lui seul, la solution universelle à une situation aussi critique. Il vise néanmoins à apporter une réponse progressive et concrète à la crise que connaissent les producteurs de coton dans pays du Sud. Les paysans reçoivent en effet le prix minimum garanti qui couvre leurs coûts de production et leur permet de vivre correctement. La prime de développement sert à financer des projets sociaux : écoles, centre de santé, etc. Les critères écologiques garantissent la protection de l’environnement et des conditions de travail saines.
L’artisanat
On retrouve des enfants travailleurs dans plusieurs secteurs industriels. L’Unicef rapporte qu’au Honduras, par exemple, des jeunes filles de 12 à 13 ans ont travaillé dans une usine, propriété d’une société transnationale. «Elles étaient enfermées dans une usine textile où elles travaillaient de longues heures, sans eau potable, dans une termpérature de près de 40 degrés Celsius.» Les maladies professionnelles et les accidents qui frappent les enfants travailleurs sont fréquents. «Des ateliers surchauffés où l’on fabrique des vêtements, tisse des tapis, polit des pierres précieuses, où l’on file le verre en fusion, où l’on fabrique allumettes et pétards qui parfois explosent dans les yeux des petits travailleurs.»
Les organisations de commerce équitable respectent les droits et la dignité des groupes d’artisans,. Sur le plan environnemental, par exemple, l’Association artisane de Bolivie valorise l’utilisation de teintures végétales pour teindre la laine d’alpaga.
Source: equiterre.org